Sur le site de l’ancienne gendarmerie, l’école prolonge l’édifice de 1920 et lui fait déférence en lui réservant la préséance.

Des maisonnées posées sur le mur d’enceinte caractéristique du paysage résidentiel du quartier continuent l’immeuble vigie des gendarmes tenant l’angle du croisement. Les maisonnées forment des repères dans la ville : « Elle est là ma classe maman ! ».

Offrir à l’enfant un environnement propice à l’épanouissement personnel, dans un bâtiment qui répond à la nécessaire adaptation aux changements climatiques et qui œuvre à la réduction des effets par des modes constructifs frugaux. par de petites « maisonnées-classes » suspendues, à l’échelle de l’enfant, en retrait de l’ancien bâtiment. 

Les pentes des toitures exposées au soleil de l’été, cherchent à capter sa chaleur pour la restituer en saison froide, aux occupants par un stockage inter-saisonnier. Ces multiples pentes organisent l’imaginaire des maisonnées et chaque classe associée à son dortoir y trouve abri, la volumétrie active les phénomènes de convection permettant une ventilation naturelle des locaux. Le rez-de-chaussée est conçu comme une grande ombrière pour garder la fraicheur aux périodes très chaudes ; s’y glissent les entrées, les accès, les espaces collectifs de restauration et la salle d’activités. L’ombre est reprise par une forte végétalisation de la cour.

ECO-CONSTRUCTION – MATERIAUX BIO-SOURCES – RE2020 – PERFORMANCE ENERGETIQUE – BOIS-TERRE-PAILLE – EXTENSION – LOWTECH